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Aujourd’hui, à quelle condition ? Une capture d’écran, et 1 erreur à identifier

  • Photo du rédacteur: jnacorrection
    jnacorrection
  • 7 nov. 2024
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 7 nov. 2024

Origine : LCI


C’est une règle, ou plutôt un moyen mnémotechnique, que j’ai dû apprendre à l’école primaire.

Mais c’était un autre millénaire.

Voici le truc ; les SI n’aiment pas les rais.

Traduction ; quand on utilise « si » dans une phrase, on ne doit pas employer le conditionnel, mais l’indicatif (présent, imparfait, futur, etc.)

Pour se rendre compte de l’erreur, remplaçons « je », par « nous ».

Si nous perdons, nous nous inclinerions. Là, ça coince un peu, aussi bien à l’écrit qu’à l'oral. Certains diraient ; « j’ai les yeux ou les oreilles qui saignent ».

Alors qu’avec la forme, si nous perdons nous nous inclinerons, c’est plus « mélodieux ».

Au « si je perds, je m’inclinerais » voici l’alternative proposée « Si je perds, je m’incline » ou « si je perds, je m’inclinerai ».

À vous de choisir.


Pour aller plus loin je vous conseille un petit tour du côté de l’ouvrage de référence « Grevisse langue française - le bon usage 16e édition». Et plus précisément au paragraphe 1155, pages 1640 à 1642 "Propositions de condition introduites par si ».

Souvenez-vous du si fréquent « si j’aurais su », qu’il faut bien sûr remplacer par « si j’avais su ».

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