top of page

Aujourd’hui, tout est question de ponctuation. Une erreur à trouver.

  • Photo du rédacteur: jnacorrection
    jnacorrection
  • 20 sept. 2024
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 sept. 2024


Ce type de faute est l’un de mes préférés.

Rassurez-vous je suis « normal ».

Dans le texte nous lisons « Il va sans dire que le Cap-Ferret, et plus…, sont les victimes… »

Et c’est là que le bât blesse, faut-il employer « est » ou « sont » ?

Cela dépend du contexte et de l’idée générale du texte.

L’article en question parle du Cap-Ferret.

C’est probablement pour cela que l’auteur ou l’autrice a utilisé les virgules « , et plus généralement le bassin d’Arcachon,

Dans ce cas, le sujet principal étant le Cap-Ferret il faudrait accorder la suite avec ce sujet. Et donc écrire « est la victime malheureuse du surtourisme. »

D’ailleurs cette ville fait bien partie du bassin d’Arcachon.

S’il n’y avait pas eu les virgules, alors le sujet aurait été double, le Cap-Ferret et le bassin d’Arcachon. Auquel cas il aurait fallu écrire « … bassin d’Arcachon sont les victimes… »

Prenons deux cas plus simples pour bien assimiler la règle.

La limace, comme l'escargot, est un gastéropode.

Le zèbre comme le cheval appartiennent à la famille des équidés.

Tout est question de virgule et surtout de message que l’on veut faire passer.

Quen dit l’ouvrage de référence « GREVISSE - langue française – Le bon usage 16e édition chez deboeck, paragraphe 454, pages 624 et 625 ?

Eh bien la situation est plus complexe, car les exemples et contre-exemples, dans la littérature française sont légion.

Il se dégage malgré tout une tendance, règles énoncées précédemment ; si présence de virgules on accorde avec le sujet principal. Si absence de ponctuation, alors il y a plusieurs sujets et on accorde avec ces sujets.

Logo_Certificat-Voltaire.png
bottom of page