Aujourd’hui, les bons comptes font-ils les bons amis ? Une capture d’écran, et 5 points à identifier.
- jnacorrection
- 5 nov. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 nov. 2024
Origine : France Info

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La 1re erreur, ou plutôt le 1er oubli se trouve dans la 2e partie du 1er paragraphe.
Nous y lisons que les communes sinistrées se trouvent dans 10 départements.
Comptons le nombre de départements mentionnés. Il y en a 11.
Donc, soit il y en a un de trop, soit le compte est bon et il faudrait alors modifier le texte de la phrase.
Le 2e point que nous pourrions corriger se trouve au niveau du 2e département cité. Il est écrit « de l’Ardèche ». C’est le seul des 11 départements qui est précédé de la préposition « de ».
Je le reconnais, là j’ai un peu coupé les poils en quatre.
La 3e erreur est au milieu du 2e paragraphe dans la phrase « Jamais on a connu une catastrophe… ».
L’alternative est la suivante « jamais on a connu » ou « jamais on n’a connu » ?
Pour lever le doute nous pouvons utiliser la forme « nous ».
Ce qui donnerait « jamais nous n’avons connu… ». Car effectivement ils n’ont jamais connu une telle catastrophe.
Mais, oui mais, quand « jamais » signifie aussi « en un temps quelconque, à un moment, en un jour quelconque », alors nous ne devons pas employer la négation (source dictionnaire de l’académie française). Par exemple ; c’est le meilleur gâteau que j’ai jamais mangé.
Pour la 4e erreur, nous avons affaire à un cas de redondance.
Nous pouvons lire « réagit le président du conseil départemental, avait réagi Olivier Amrane ».
Je proposerais de simplifier en écrivant « avait réagi Olivier Amrane, le président du conseil départemental », ou « avait réagi le président du conseil départemental, Olivier Amrane ».
Pour terminer, un cinquième point relevé, juste histoire de « chipoter » encore un peu.
Direction la dernière ligne. Il est écrit « A Mayres, en Ardèche… ».
Pour les lettres majuscules, nous devons maintenant les accentuer quand cela est nécessaire. Nous devrions donc écrire « À Mayres, en Ardèche… ».
Petit rappel d’un post précédent.
L’objectif est de limiter les erreurs de compréhension.
Pour reprendre un exemple usuel ; « UN CAMBRIOLEUR TUE » et « UN CAMBRIOLEUR TUÉ ».
Là, nous comprenons mieux l’intérêt de l’accentuation.