Aujourd’hui, est-ce important ou pas ? Une capture d’écran, et 3 erreurs à identifier.
- jnacorrection
- 7 nov. 2024
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 nov. 2024
Origine : Le Télégramme

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La 1re erreur est tellement courante que nous pourrions presque dire qu’elle est devenue « normale ». Mais cela n’en demeure pas moins une erreur. Et la réforme de l’orthographe de 1990 n’y a rien changé.
De quel terme s’agit-il ? De « conséquent ».
À la 4e ligne, nous pouvons lire « Un dispositif conséquent est… »
En ce qui concerne le terme « conséquent », que nous dit le dictionnaire de l’Académie française : cet adjectif a pour sens, lorsqu’il s’applique à une personne, « qui agit avec esprit de suite », et, lorsqu’il s’applique à une chose, « qui est dans la suite logique de ». Et ensuite : employer conséquent pour « important, considérable » ou encore « gros » est un barbarisme.
Compte tenu du contexte de la phrase conséquent a été employé comme synonyme d’important.
Il faudrait donc écrire « « Un dispositif important est… »
Pour les 2 autres erreurs, elles ne sont identifiables qu’après contrôle. À moins d’être vraiment calé dans ce domaine.
Dans le 2e paragraphe, il est question d’une patrouille de la COB.
Dixit le site web de la Gendarmerie nationale, il s’agit d’une Communauté de brigades. Et son acronyme est CoB et non COB.
Pour ce qui est des patrouilles du Psig, selon le site web de la Gendarmerie nationale, il s’agit des Pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie. Et son acronyme est PSIG, et non Psig.
Je reconnais, je chipote, je chipote. Mais l’auteur, ou l’autrice, ayant fait le choix d’utiliser des acronymes avec des minuscules et des majuscules, autant respecter la typographie utilisée par la Gendarmerie nationale.