Aujourd’hui, c’est deux, et toujours deux. Une erreur à identifier.

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Cette erreur est tellement fréquente. Mais, celle là je ne l’ai jamais commise. Enfin je crois.

Revenons donc sur « alternative ».

Un peu d’étymologie pour planter le décor.

Le mot "alternative" est apparu au 15e siècle. C’était alors un terme de droit ecclésiastique.

Puis, au 17e siècle il a pris sa signification « moderne », qui est encore d’actualité.

Ou plutôt ses significations.

Voici la première : « Succession de deux états différents revenant tour à tour ». Par exemple : Il passait par des alternatives de chaud et de froid.

Pour la deuxième définition : « Choix nécessaire entre deux propositions, deux attitudes dont l’une exclut l’autre ».

Souvenez-vous de cet ancien slogan de la sécurité routière ; « Boire ou conduire, il faut choisir ».

Ou encore cette ancienne expression venant du Moyen Âge et des bandits de grand chemin, qui interpellaient leurs victimes avec « La bourse ou la vie ».

Alternative n’est donc pas synonyme de choix, possibilité, occasion…

Pour le cas qui nous intéresse, nous pouvons supposer que si la personne prépare une pâte brisée, elle n’est pas en train de préparer un autre type de pâte.

Les choix en question s’excluent donc mutuellement.

Il y a alors « 4 possibilités légères pour l’été ».