Aujourd’hui, anglicisme, orthographe, et, oubli ou conjugaison. Quatre points à identifier.
- jnacorrection
- 14 oct. 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 oct. 2024

Amazon
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Commençons par les erreurs qui se situent dans le texte sur fond noir.
L’alternative est : bien sur ou bien sûr ?
Il faut choisir bien sûr. Et la réforme de l’orthographe, en 1990, n’y a rien changé.
2e alternative ; trouverais ou trouverai, il faut choisir entre le conditionnel et le futur.
Compte tenu du contexte, j’opterai pour le futur, donc trouverai.
Pour confirmer ce choix, nous pouvons utiliser la 1re personne du pluriel, nous trouverions ou nous trouverons ?
L’action de s’inscrire étant réalisée, il n’y a pas de notion de condition après, mais bien un acte qui devient possible et s’inscrit dans le futur.
Nous devrions donc écrire « Bien sûr que si ! J’y trouverai… »
Sur l’antépénultième ligne du texte au-dessus du dialogue, nous pouvons lire « Amazon vous aider à explorer… »
Nous sentons bien que ça coince sur aider.
Nous avons trois possibilités ; « Amazon va vous aider à explorer… », « Amazon vous aide à explorer… » ou encore « Amazon vous aidera à explorer… ».
À vous de choisir.
Pour terminer, une faute très fréquente, l’utilisation d'opportunité comme synonyme d’occasion.
Retour arrière.
Dans sa 1re édition (1694), le dictionnaire de l’Académie française donne la définition suivante : « Occasion propre, favorable. Il a trouvé l’opportunité. »
Cette définition perdure jusqu’à la 5e édition (1798), dans laquelle, la définition devient « Qualité de ce qui est opportun. Opportunité de la circonstance, de la conjoncture, du lieu, etc. Il se dit quelquefois absolument, pour signifier, Occasion propre, favorable. »
La définition a changé, et le sens de "occasion propre" est considéré comme rare.
Définition qui change dans la 8e édition (1935), et devient « Caractère de ce qui est opportun. L’opportunité d’une décision, d’une démarche. »
Puis dans la version actuelle (la 9e), la définition prend du volume « Caractère de ce qui est opportun, de ce qui vient à propos. L’opportunité d’une démarche, d’une décision. Discuter l’opportunité d’une mesure. »
L’Académie française va un peu plus loin encore en écrivant « Employer Opportunité dans le sens d’Occasion est un anglicisme. »
Elle poursuite avec « Opportunité est un substantif de caractère abstrait. On juge, on discute de l’opportunité d’une décision, d’une mesure, on considère si elle convient au temps, au lieu, si elle se produit à propos. Occasion désigne une circonstance particulière, opportune parce qu’elle favorise un dessein, et propice à ce que l’on entreprend. On cherche l’occasion, on la guette, on lui saute dessus ou bien on la laisse échapper. On profite de l’occasion, d’une occasion. On a l’occasion de… Opportunité serait impropre dans tous ces exemples. »
Dans le cas qui nous intéresse, il semble bien qu’il soit question d’occasion à saisir.
Pour sa 1re citation dans le texte, je remplacerais opportunités par occasions.
Pour sa 2e apparition dans le texte, je remplacerais opportunités par pistes.
La langue française est riche, si nous pouvons nous passer des mots fourre-tout, autant ne pas se priver.
l'Académie française ajoute "Opportunité est un substantif de caractère abstrait. On juge, on discute de l’opportunité d’une décision, d’une mesure, on considère si elle convient au temps, au lieu, si elle se produit à propos.
Occasion désigne une circonstance particulière, opportune parce qu’elle favorise un dessein, et propice à ce que l’on entreprend. On cherche l’occasion, on la guette, on lui saute dessus ou bien on la laisse échapper. On profite de l’occasion, d’une occasion. On a l’occasion de… Opportunité serait impropre dans tous ces exemples."
Pour les puristes, je proposerais bien d’harmoniser « Forum des métiers et des carrières d’avenir. » et « Forum des Métiers et Carrières d’avenir. »