5e épisode du (mauvais) feuilleton kényan.

Ce 02 juillet (2024) l’AIU (Athletics Integrity Unit) a suspendu un athlète Kényan, spécialiste du marathon (record en 2h03), pour une durée de 7 ans, à compter de sa suspension provisoire qui datait de juillet 2022, le 16 pour être précis.

Ce qui lui est reproché ; la prise d’une substance interdite, la Trimétazidine.

Rappel des épisodes précédents, la Trimétazidine favoriserait la circulation sanguine, donc l’apport d’oxygène vers les muscles. Mais son effet dopant est contesté par de nombreux scientifiques. Ce qui est en revanche certain, c’est la liste des effets secondaires graves, de types « troubles de la marche », « chute » et « hallucinations ». Cela semble assez incompatible avec des performances. Mais c’est ainsi, c’est interdit.

Cette substance est listée dans la catégorie S4 – Modulateurs hormonaux et métaboliques. Elle est interdite en permanence, donc en compétition, avant une compétition, en période d’entrainement, en phase de récupération, etc. Tout le temps, c’est tout le temps.

Il lui est également reproché ; la falsification ou tentative de falsification de toute partie du contrôle antidopage. Il s’agit de l’article 2.5 des règles internationales d’anti-dopage.

Règles édictées par la WADA/AMA (World Anti Doping Agency/Agence Mondiale Antidopage), et mises à jour tous les ans.

C’est, cette double culpabilité qui lui vaut cette suspension de 7 ans, avec annulation de tous ses résultats depuis le 23 mai 2022.

La lutte contre le dopage doit continuer

La suite au prochain malheureux épisode !